Action Communication

Le projet Luciole

Par NATACHA MARCHAND, publié le lundi 22 février 2016 10:54 - Mis à jour le vendredi 1 juillet 2016 08:20

LE  PROJET  LUCIOLE

 

 

 

Depuis la rentrée de septembre 2014, les élèves du module expérimental ACTION COMMUNICATION  du collège Claude Bernard de Grand-Quevilly se focalisent sur le thème de la lumière, en référence au lacement de l'année internationale de la lumière proposé par l'UNESCO. Le groupe composé de 16 élèves de 3e et de 2 enseignants (Natacha Marchand professeur, documentaliste / cinéma audiovisuel et Alain-Stéphane Recq, SVT) s'est particulièrement associé dans ce projet à l'atelier percussions et l'UNSS cirque du collège ainsi que 2 partenaires extérieurs : Anya Tykomirova (photographe) et Xavier Milhou (contrebassiste).

 

"L'Année internationale de la lumière est une initiative globale qui vise à sensibiliser les citoyens du monde entier sur l'importance, dans leur vie quotidienne, de la lumière et des technologies qui y sont associées tels que l'optique. La Lumière et ses technologies participent pleinement au développement de la société. C'est une occasion unique d'inspirer, d'éduquer et de connecter à l'échelle mondiale." 

https://fr.unesco.org/events/lancement-lannée-internationale-lumière-2015

 

 LA DÉMARCHE 

La démarche originale consiste à :

- former les élèves à l'éducation aux médias et à l'information ;

- valoriser et motiver les élèves dans un projet concret qui respecte la charte de l'UNESCO : Education au développement durable/environnement.

Les activités proposées ont plus particulièrement pour objectifs de mettre en valeur les capacités de la lumière à apporter des solutions aux grands défis contemporains que sont l’énergie, l’éducation, l’agriculture et la santé et à s’intégrer dans une démarche de développement durable. 

 

Pendant 2 années, les élèves sont amenés à :

- comprendre le sens du mot « lumière » à travers ses différents aspects (scientifique, technique, artistique, philosophique...) ;

- concevoir et réaliser en partenariat avec Madame Anya Tikhomirova, photographe professionnelle et plasticienne, un film expérimental qui traduit la vision des jeunes sur ce thème ;

- concevoir la bande-origine en partenariat avec Xavier Milhou, contrebassiste et l'atelier percussion du collège ;

- collaborer avec d'autres élèves et enseignants (EPS, Education musicale, Lettres modernes, Physique-chimie...) et réunir les projets dans un spectacle de fin d'année ;

- diffuser le film (juin 2016) le plus largement possible et faire sa promotion auprès de l'UNESCO, du ministère, du rectorat de Rouen, des collectivités locales, des médias.

La démarche repose donc sur la construction de supports divers (film, articles en ligne, dossier documentaire, événementiel) à destination d'un large public où l'organisation est essentielle : le travail en groupe, l'écoute et le respect sont des éléments importants de la réussite du projet. Sa couverture médiatique (presse écrite, audiovisuelle, radio, internet) est l'une des conditions du succès de l'opération.

 

 LES DIFFÉRENTES APPROCHES  : s'exprimer et se réapproprier cette thématique sous différents angles dans un film en plusieurs actes et de multiples manières (film d'animation, light painting, slam, musique, chanson, photographie)

 

(reproduction et animation d'un tableau de Georges De La Tour Le nouveau né vers 1645-1648)

Le nouveau-né de Georges De La Tour a fait l'office d'une analyse particulière dans le cadre HDA.

 

DÉCOUPAGE DU FILM :

ACTE 1 : approche scientifique

« Il n'y a pas de lumière sans ombre » Louis Aragon

ACTE 2 : approche historique et technologique

«  De la discussion, jaillit la lumière » proverbe indien

ACTE 3 : approche artistique

« Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière » Jean Cocteau

ACTE 4 : approche sociale

« L'homme a ce choix : laisser entrer la lumière ou garder les volets fermés » Henri Miller

ACTE FINAL : « Ne laisse jamais les ombres d'hier obscurcir la lumière de demain » Anonyme